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Le procès des Biens Mal Acquis

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adaptation du procès des Biens Mal Acquis au théâtre

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Le procès des Biens Mal Acquis

Le procès des Biens Mal Acquis

 

Pièce de théâtre interactive sous forme de tribunal

 

Avec Lionel Girard, Etienne Alsamia, Jean-Paul Saint-Georges

Et la participation virtuelle de

Monsieur Omar Bongo Ondimba, président du Gabon…

Monsieur Paul Biya président du Cameroun,

Monsieur Denis Sassou Nguesso, président du Congo,

Monsieur Blaise Compaoré, président du Burkina Faso,

Monsieur Teodoro Obiang Nguema, président de la guinée équatoriale.

Monsieur Faure Eyadema président du Togo.

Monsieur Eduardo Dos Santos président de l’Angola.

 

Avec vidéo-projection des éléments du dossier et vote du jury.

 

Ce n’est pas un spectacle à charge, sans humour, stérile et sans dialogue ; le procès s’imposait de lui-même pour donner la parole aux accusés ainsi qu’au public qui jugera à la fin de la représentation si ces hommes sont coupables ou non de recel de détournement de fonds publics.

Cette œuvre est une démarche indépendante et parallèle à la procédure engagée par Transparency International qui ne vise que 3 chefs d’Etat.

 

 

Historique du vrai procès.

Tout commence en 2007, par un rapport de stage édité par le Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement, qui aura des répercutions fracassantes.

 

Le CCFD évalue à 180 milliards de dollars les avoirs détournés par des dirigeants au cours des dernières décennies. Un exemple parmi tant d’autres : Mobutu, roi du Zaïre, possède une fortune personnelle à sa mort estimée à 6 milliards en laissant une dette publique de 13 milliards.

 

 

Sur la base de ces données, la Diaspora Congolaise , l’association Survie et Sherpa portent plainte auprès de la justice Française contre plusieurs chefs d’Etats Africains, soupçonnés de posséder un patrimoine immobilier en France avec le recel de détournement public.

 

 

L’affaire remonte jusqu’au président de la république, fraichement élu. Nicolas Sarkosy demande l’ouverture d’une enquête préliminaire. L’’indépendance de la justice étant l’un de ses thèmes de campagne, il ne pouvait pas enterrer le dossier.

 

 

L’enquête est confiée à l'Office Central de la Répression de la Grande Délinquance Financière, une unité spéciale composée de policiers et de gendarmes qui n’en reviendront pas. Non seulement les enquêteurs confirment le patrimoine des chefs d’Etats dénoncé par les plaignants mais ils découvrent en plus qu’ils étaient encore bien en dessous de la vérité.

 

C’est un univers incroyable, d’hôtels particuliers de Nice à Paris, de palais en marbre de Carrare, robinetterie en or, parking de voitures de luxe dont certaines valent un millions d’euros l’unité, une collection impressionnante de comptes bancaires qui s’étendent jusqu’à la nausée si on songe au contraste étonnant avec la fortune de ses présidents et la pauvreté de leur pays respectif.

 

 

Mais il n’y aura pas assez d’éléments selon le parquet de Paris qui décidera de classer l’affaire.

 

 

Alors 2008, le procès monte encore d’un cran avec l’intervention de Transparence Internationale qui porte plainte avec constitution de parties civiles.

 

Les courageux civils qui portent plainte contre leur président vont subir de terribles pressions, le gabonais Gregory Ngbwa Mintsa est emprisonné, le congolais Benjamin Toungamani est harcelé de menaces téléphoniques, sa voiture piégée et sa maison incendiée, le même jour que celle de Bruno Ossebi. L’avocat William Bourdon fait aussi l’objet de menaces et de tentatives de corruption. Rien y fait, le procès est en marche.

 

 

En 2009, coup de tonnerre : la doyenne des juges d’instructions Françoise Desset estime recevable la plainte de Transparence Internationale.

 

 

Le parquet de Paris fait tout de suite appel de cette décision, conforté par la cour d’appel qui referme le dossier.

 

 

Rien n’est perdu pour Transparence Internationale qui se pourvoit en cassation.

 

 

En attendant le verdict de la cour de cassation, le procès à déjà lieu au théâtre.

 

 

 

L’hommage à Bruno Ossebi

 

Cet homme était un exemple de force et de courage.

 

Journaliste engagé, il voulait se constituer partie civile auprès de Transparency International contre les Biens Mal Acquis du président Congolais.

 

 

Mais le 21 Janvier 2009, un mystérieux incendie à ravagé sa maison à Brazzaville.

 

Malgré ses blessures, la perte de sa femme, de ses deux filles brûlées vives, il se rétablissait et s’était remis à écrire. Alors, la veille de son rapatriement en France pour y être soigné, le journaliste a été achevé sur son lit d’hôpital.

 

Son domicile a été rasé moins de quatorze heures après l'incendie alors qu'aucune expertise n'avait été pratiquée sur les lieux du sinistre. Le corps de Bruno Ossebi n'a fait l'objet d'aucune autopsie. Tous les éléments qui auraient permis de comprendre ce qui s'est passé dans les nuits du 20 janvier et du 1er février ont donc été effacés.

 

Sauf une intime conviction : Bruno a été assassiné.

 

Il va être difficile de nous prouver le contraire.

 

 

A travers ses amis et cette pièce de théâtre, son action demeure.

 

Il en faudra d’avantage pour tuer Bruno Ossebi.

 

 

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